Le masque

Glomérule masqué

Le masque.

Un masque, je me suis dégotté,
Pour éviter de tous les contaminer,
Les autres, surtout nos sages, nos aînés,
Les plus fragiles de nos êtres aimés.

Un masque, je me suis dégotté,
Pour pouvoir continuer à fumer,
D’un passage il est équipé,
Pour faire ma pipe passer.

Un masque, je me suis dégotté,
Et quand l’ air j’ aspirerai,
Le foyer de mon calumet,
Incandescent verra le virus brûler.

Un masque je me suis dégotté,
«Tout feu tout flamme» y est gravé,
Le sceau des enfers où va retourner
Cette saleté de bestiole couronnée !

Une page de pub : Le masque pour fumeur «tout feu tout flamme» , vous permettra de fumer en toute sécurité, et assainira votre environnement.

! Avertissement !

Attention fumer pue,
Fumer tue,

Fumes trop d’ « Amsterdamneur »
Et tu meurs…

Avatar Coronavirus articles

Glomérule Néphron.

Crédit photo : photo d’ origine du masque de Glomérule, cliquez ICI .

Cet écrit fait partie d’ une nouvelle catégorie de texte nommée M.L.Q.
Sans mauvais  jeu de mots, cet acronyme signifie : Magnifier Le Quotidien.

L’ occasion pour moi de laisser s’exprimer une parcelle encore intacte de mon âme d’ enfant. Celui-là même qui, avec deux bouts de bois, perché sur un vieux banc d’école, partait à l’ aventure sur le plus beau des bateaux pirates (le banc) et croisait volontiers le fer (les bouts de bois) avec qui voulait bien en découdre avec le capitaine qu’ il était.

Le motard

Le motard.

Un 16 Mars 2030, quelque part, la veille d’ un confinement total annoncé dû à une X ième pandémie .

Extrait des paroles de la chanson Harley Davidson par Brigitte Bardot
Paroles de Serge GAINSBOURG
Musique de Serge GAINSBOURG
© MELODY NELSON PUBLISHING, SIDONIE – 0
« En Harley Davidson
Je ne reconnais plus personne
En Harley Davidson

Je vais à plus de cent
Et je me sens à feu et à sang
Que m’importe de mourir
Les cheveux dans le vent

Que m’importe de mourir
Les cheveux dans le vent »

C’est ce vieux tube qui tournait en boucle dans le cerveau de John.
Sur son « gros cube » vrombissant, il dévalait la grande avenue.
Ses longs cheveux dépassaient de son casque vintage et venaient fouetter avec le vent, son blouson noir.

Tous les passants se retournaient sur son passage.
Pas tous les jours qu’ils pouvaient admirer un si beau spécimen !
Je parle bien sûr de cette moto thermique, une vraie pièce de musée en 2030.

« Allez une dernière virée avant le confinement total », se dit-il l’air ravi, la banane jusqu’aux oreilles.
Il donna un petit coup d’accélérateur supplémentaire et l’engin brusquement bondit en avant.
Soudain, un mouchoir en papier, soulevé par la voiture électrique qui roulait juste devant lui, vint se plaquer sur ses dents .
Respirant à ce moment précis par son large sourire, il eut comme simple réflexe au lieu de ralentir et de s’arrêter, de l’aspirer brutalement !
Beurk, en pleine épidémie !
Il tenta vainement en soufflant fortement, de l’expulser de son orifice buccal .
Puis réalisant qu’il n’y arriverait pas, freina enfin, se gara sur le bas-côté et extirpa l’ intrus avec ses mains.
« Ptpe, pfeu, baaah» fit il avec sa bouche, et finit par cracher par terre.
Quelle horreur !
D’où provenait ce mouchoir jetable ? Qu’ avait-il essuyé ? « Bordieu » !
Il l’ observa attentivement… « wouuuh, dégueulasse ! À moins que ce ne soit que ma propre salive ? Oui, ça doit être ça», se rassura-t’il.

Il y a quelques années, il s’était planté en s’asseyant sur la plage, sans avoir au préalable inspecté le « lieu d’attérissage », une aiguille de seringue usagée dans la fesse droite.
Mais il avait pu rapidement effectuer un test pour savoir s’il avait été infecté par le VIH.  Résutat: négatif ! Ouf !

Il contacta immédiatement le « 115 » pour prendre rendez-vous et savoir si cette chose, cette arme bactériologique, l’avait contaminé.
« Toutes les lignes de votre correspondant sont occupées, veuillez rappeler ultérieurement. Toutes les lignes de …»
« Noooon !!!!» , cria-t’il au beau milieu de la rue !
Il réalisa qu’ en plein pic épidémique, il n’ arriverait jamais à les joindre !
Et que s’il en était autrement, que quelqu’un daigne décrocher, comment allait-il expliquer sa mésaventure…
La personne à l’autre bout du fil éclaterait de rire, c’est certain !

« Vraiment pas de bol, il n’ y a qu’ à moi que cela arrive ! » , se dit-il.

Dépité, il reprit la route et d’un coup d’accélérateur, son bolide et lui disparurent dans le dense flot de la circulation.

avatar-articles

Glomérule Néphron.

Crédit Photo : cliquez ICI

Cet écrit fait partie d’ une nouvelle catégorie de texte nommée M.L.Q.
Sans mauvais  jeu de mots, cet acronyme signifie : Magnifier Le Quotidien. Pour lire le premier texte, cliquez ICI.

L’ occasion pour moi de laisser s’exprimer une parcelle encore intacte de mon âme d’ enfant. Celui-là même qui, avec deux bouts de bois, perché sur un vieux banc d’école, partait à l’ aventure sur le plus beau des bateaux pirates (le banc) et croisait volontiers le fer (les bouts de bois) avec qui voulait bien en découdre avec le capitaine qu’ il était.

 

 

 

Abduction

Crédit photo: Photo enlèvement,cliquez ICI

Abduction.

Qu’est-ce que je fais là ?

J’ai l’ impression que cela fait des heures que j’ attends, paralysé par la peur, étendu sur une sorte de fauteuil, aussi dur et inconfortable qu’ une table de bloc opératoire.

J’essaie tant bien que mal de tourner la tête, ma boîte crânienne étant solidement maintenue.

J’arrive néanmoins à l’incliner légèrement de chaque côté et découvre une pièce aux murs immaculés, semblables au plafond, d’où émergent deux dalles blanches fluorescentes, qui en rompent sa monotonie.

À proximité directe, se trouve une tablette, sur laquelle est posée un champ stérile, avec dessus, des instruments (de torture?) parfaitement alignés. L’ angoisse monte d’un cran…
Et d’ un autre encore, quand j’ entends une porte qui s’ouvre et se referme derrière moi.

Quelqu’un ou quelque chose s’approche …
Aveuglé par l’ éclairage sorti de nulle part et brandi devant moi par ses soins, je ne distingue de l’ entité qu’ une vague silhouette d’apparence humanoïde.
Le projecteur qui est désormais braqué sur ma bouche, me fait penser à celui du film « La guerre des mondes » sorti en 2005, et réalisé par Steven Spielberg.
Plus précisément, dans « la scène de la cave ». Où, souvenez-vous, ce monstre (de technologie) fait irruption.
Semblable à un énorme serpent métallique, dont les yeux sont deux puissantes lampes, il s’ insinue dans le sous-sol de la demeure où sont cachés nos héros, pour y explorer méticuleusement ses moindres recoins.

Soudain, une machine à ma gauche se déclenche, faisant un bruit d’aspiration qui se déplace rapidement vers moi, un objet se retrouve instantanément dans mon orifice buccal bloqué en position ouverte. Il me semble bien que c’est une canule, d’où s’échappe maintenant un assourdissant bruit de succion.

Mon hôte, mais devrais-je l’appeler ainsi, car il ne fait pas vraiment preuve d’hospitalité, présente devant mes yeux exorbités, une longue aiguille montée sur une seringue.
Il me la plante dans la gencive à plusieurs reprises. Douloureux !
Mais la sensation s’estompe vite et je ne sens plus rien.

Il s’empresse alors de mettre ce qui s’apparente le plus à un foret, à l’ extrémité d’ un autre appareil, l’approche de ma bouche… Je perds connaissance…
Quelques instants plus tard, je retrouve mes esprits.

J’ai fait un malaise !

Bon sang, que je déteste aller chez le dentiste !!!

avatar-articles

Glomérule Néphron.

Cet écrit inaugure une nouvelle catégorie de texte nommée M.L.Q.
Sans mauvais  jeu de mots, cet acronyme signifie : Magnifier Le Quotidien.

L’ occasion pour moi de laisser s’exprimer une parcelle encore intacte de mon âme d’ enfant. Celui-là même qui, avec deux bouts de bois, perché sur un vieux banc d’école, partait à l’ aventure sur le plus beau des bateaux pirates (le banc) et croisait volontiers le fer (les bouts de bois) avec qui voulait bien en découdre avec le capitaine qu’ il était.

 

Deux photos ci-dessous,du fameux serpent de fer, extraites du film de Steven Spielberg, « La guerre des mondes » sorti le 06 juillet 2005 . Crédits :cliquez ICI

Guerre des mondes steven spielberg 1 Guerre des mondes steven spielberg 2.jpeg

Photo cabinet dentaire, cliquez ICI