» Le cercle des poètes disparus » ( un petit hommage)
( suite et fin du « Mystère du grenier » ) .
Auparavant …
Six vis plus tard donc, le panneau céda.
Un vent froid s’engouffra violemment dans les toilettes.
Leur glaça l’échine, à tout point de vue !
Surtout lorsqu’ ils découvrirent ce qui se cachait dans la pénombre de ce lugubre grenier …. Stupeur générale …
Baignée par une lumière blafarde provenant d’ un vasistas percé dans la toiture, un bureau disposé juste en dessous !
Et à l’opposé sur la gauche, un lit !!!
Impossible de voir, ou même espérer deviner le fond de cette pièce.
Comment ces meubles avaient atterri là, bien plus larges que l’ ouverture par laquelle ils étaient censés être passés?
Qui avait vécu ici ?
Y avait t-on caché des personnes, des résistants, des fugitifs ?
… La nuit venue… les couloirs vidés, l’on ravitaillait discrètement par la petite trappe ces gens, en denrées et boissons . En tendant l’oreille l’on aurait pu presque entendre leurs chuchotements dans l’obscurité, et l’ émission écoutée en sourdine sur un poste à lampe TSF : Radio Londres … « les Français parlent aux Français» …
Non ! Pas logique, pensa Max .
Cette cité scolaire a eu en effet une histoire tragique en rapport avec la seconde guerre mondiale, mais la bâtisse elle, est bien plus récente . Elle date environ des années 1950 !
Hum ! A la réflexion, cet étage avait été pendant quelques années le dortoir de l’internat …
… Peut-être qu’ un groupe de jeunes s’y réunissait.
Oui, c’est cela ! Ils avaient fondé un cercle très privé.
Avaient prêté serment par le sang, et se retrouvaient tous les soirs à veiller très tard.
Se lisant à tour de rôle les poèmes et romans des plus célèbres écrivains .
«Le cercle des poètes disparus» 😉
L’endroit résonne encore de leur rires étouffés.
Le surveillant général toujours prêt à fondre sur sa proie, tournait, virait dans les couloirs, tout proche.
Ils devaient aussi sûrement composer eux mêmes …
Fouillons donc ce bureau, ses tiroirs recèlent peut-être quelque chef d’oeuvre oublié, pensèrent en même temps nos trois pieds nickelés .
Ils enjambèrent à la queue leu leu le WC posé au milieu du passage, et passèrent l’ étrange trappe .
La laine de verre encore moelleuse, cocon grisé par la poussière du temps, s’enfonça alors sous leurs pas .
Ils progressaient dans ce clair obscur.
En fin de compte le « bureau » était une table de couturière,
le « lit » dépourvu de matelas, juste un sommier en mauvais état.
Ni livre, ni essai, aucune trace de vie passée !
En fait, la table était le vestige d’ une section qui avait existé à l’ étage inférieur et dans laquelle les jeunes filles apprenaient à coudre , repasser et cuisiner . Le lit lui, de la même époque faisait parti du dortoir de l’ étage. Puis vint la première rénovation qui réorganisa ce bâtiment en pôle scientifique et technique, dans les années 1970.
Les combles étaient une ancienne réserve dans laquelle l’on avait stocké ces meubles cassés en attendant de les évacuer pour les jeter.
Mais oubliés là, les travaux effectués, une trappe posée à la place de la large porte qui avait permis de y les déposer, rajoutait encore au mystère .
« Elémentaire mon cher Watson !» .
Oui, le mystère réveille en nous nôtre âme d’enfant .
Un vieux grenier sombre et inquiétant, de l’ illogique .
Assez pour attiser et ranimer des émotions d’antan, mélange d’appréhension, de peur et de curiosité fébrile .
Et tout à coup vous avez 7 ans, courageux explorateur… mais pas téméraire quand même !
Glomérule Néphron.
Photos de la page : Photo 1, Photo 2, Photo 3, Photo 4, Photo 5
oui, mais si on nous change les portes, comment veux-tu qu’on devine Glomérule !!! 😀
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Tu avais donné ta langue au chat ? Après « enquête » l’ accès avait bien été modifié effectivement. Mais après tout c’était la solution la plus probable . N’est-il pas Watson ?
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mes données sont brouillées ici, mon chat a une collerette pour cause d’intervention chirurgicale…. perdu ses repères 😀
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Aïe ton chat a la parabole ! Un prompt rétablissement à notre ami à quatre pattes alors. Le pauvre. Comment fait il pour manger ses croquettes ?
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dommage qu’ils n’ai rien trouvé d’intêressant!
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Oui dommage 😦
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Pardonne-moi mon ignorance en la matière Glomérule, mais ton texte fait-il référence au film avec Robin Williams de 1989 ?
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Oui c’est cela, un petit clin d’ oeil.
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Merci pour ta réponse Glomérule.
Un film que j’apprécie beaucoup ainsi que son défunt acteur.
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Bonne semaine Glomérule. toujours un plaisir de flâner sur tes pages littéraires. bises
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Merci. Une bonne semaine à toi aussi. Bises.
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